Revue de presse


L'EST Républicain du 11 mai 2013 (#40930)

Par Y.A.

Dépot pétrolier à défendre

Les réservistes de la 7e brigade blindée participent à l'exercice d'alerte « Lynx » à Gennes

Il ne le cache pas et le dit sans ostentation et le sourire aux lèvres. Chaque fois qu’il revient sur le terrain d’un exercice avec d’autres réservistes, Jean-Luc Wenziger retrouve « le plaisir de servir la France, de participer à sa défense ». Lui qui est chef d’équipe de sécurité et incendie dans un hypermarché et caporal de réserve du 152e RI de Colmar, ajoute : « Oui, tout cela a un sens patriotique ». Jean-Luc Wenziger et soixante-cinq hommes et femmes appartenant aux compagnies de réserve de sept régiments de la 7e brigade blindée de Besançon, prennent actuellement part à l’exercice d’alerte baptisé « Lynx » sur le territoire de la commune de Gennes. Tous et toutes sont d’âges divers, de 18 à la soixantaine, et de professions totalement différentes. Tous et toutes sont des réservistes provenant du 19e RG de Besançon, du 35e RI de Belfort, du 1er RA de Bourogne, du 1er RCH de Verdun, du 152e RI de Colmar, du 4e RD de Carpiagne, du 54e RA d’Hyères. Eux qui s’entraînent tout au long de l’année comme des soldats d’active, ont revêtu l’uniforme et retrouvé les équipements militaires.
« Cet exercice d’alerte réserve se déroule à Gennes autour du dépôt pétrolier. Le but est de valider la capacité de la 7e brigade blindée à engager une compagnie de réservistes dans des conditions réelles d’alerte sous un préavis de 48 heures. Cette mission de sécurité générale est destinée à défendre un site d’intérêt général qui a une importance vitale. Ce site de Gennes se trouve sur la jonction du pipeline sud-européen avec la Suisse. Un attentat terroriste aurait de graves conséquences écologiques et économiques », rapporte le colonel de réserve Jacques Pivard, responsable du montage de l’opération.
Soldats et « agitateurs »
Selon un scénario préparé à l’avance et comprenant plusieurs incidents, les réservistes se sont répartis en plusieurs groupes. Les uns endossant le rôle des soldats d’active, les autres en civil jouant des manifestants tentant de s’introduire dans le site classé. Criant, grimpant aux hautes grilles de protection du site, ces derniers ont peu à peu été pris en tenaille par deux groupes de soldats après divers mouvements de repli, de contournement et de reprise de l’attaque. Au final, des « agitateurs » sont parvenus à fuir mais cinq d’entre eux ont été coincés. Leur interrogatoire d’identité a été fait par des gendarmes, présence d’un officier de police judiciaire oblige. Le tout a été suivi et pris en photo par séquences par le lieutenant Nicolas Querci, officier de communication. Si l’exercice d’alerte ressemble à un jeu de rôles grandeur nature, les uns et les autres savent les règles de l’engagement à respecter et dans les limites de la partie du scénario qui leur est dévolue. « Tout est dans les limites de l’intervention. Il arrive un moment où on peut être dans le cadre de la légitime défense si l’agression atteint des limites mais les participants sont tous formés et entraînés », précise le colonel Pivard. Le maire de Gennes, Mme Maryse Millet, a salué hier les participants à l’exercice qui s’est déroulé à l’écart de sa commune, dans la forêt jouxtant le dépôt pétrolier.


Crédits photographiques : Ludovic LAUDE


Gazette des palmiers janvier 2011 (141)

Par le LTN (TA) CHAUVET, commandant la 5ème batterie

La 5ème batterie du 54ème RA en MISSINT

Janvier 2010, le CEN Roméro, officier instruction du régiment, m'annonce que la B5 participera à la mission Vigipirate d'août à Paris-Roissy. Le volume à atteindre est de 2 groupes, ou 4 patrouilles, soit 12 pax. Le niveau de qualification requis est le point difficile de cette mission pour la B5 : FTE TIOR, soit 40 heures, ISTC Bravo et Delta, PSC1, règles d'engagement et NBC... A cette date, la batterie compte seulement 4 heures de TIOR et aucun personnel n'est qualifié ISTC Bravo. Le challenge à relever parait difficile mais pas irréalisable. Toute l'unité s'attelle à la tâche. Les chefs de section et la comptabilité B5 font le point des présents potentiels aux différentes périodes et des volontaires pour la mission. La section instruction prépare le contenu des instructions avec le CDU...
L'instruction est programmée : quatre périodes d'instruction de 3 jours, ce qui devrait nous permettre de préparer les 23 volontaires dont un officier et un adjudant.
Une préparation opérationnelle de 5 jours est planifiée juste avant la mission qui doit se dérouler du 4 au 18 août.
Au programme, du TIOR est prévu chaque jour, ainsi que du drill ISTC Alpha. Le recyclage du PSC1 et des connaissances NRBC a été organisé. La présentation des notions de droit adaptée à la mission Vigipirate est planifiée par la cellule juridique du régiment.
Enfin, les qualifications ISTC Bravo et Delta sont à effectuer, aux ordres du nouveau moniteur ISTC de la section instruction réserve. Tout ceci à compléter par du PROTERRE adapté à la mission Vigipirate.
En juillet, la préparation opérationnelle est organisée afin de compléter l'instruction. Les 21 volontaires restants, l'officier et le sous-officier ayant été écartés, sont convoqués. A l'issue de cette préparation opérationnelle, 40 personnels de la B5 sont qualifiés ISTC B et 19 sont qualifiés FTE TIOR. C'est donc 18 personnels qui sont déclarés aptes à la projection. Deux volontaires sont inaptes (blessés) et un soldat n'a pas réussi la FTE TIOR.
Ces personnels ont été intégrés en complément des quatre sections de l'unité projetée. Certains ont été "intégré à la B3, une batterie qui nouus a bien accueillis et qui nous a mis en confiance car nous n'étions pas tous très à l'aise pour cette première MISSINT". Ils ont pu surveiller les vols qui partaient et qui arrivaient de Tel-Aviv. "Au cours de la manip, quelques colis oubliés, une ou deux bagarres, mais rien de très important...".
Les personnels affectés à la BCT2 / Force avancée ou à la B4 ont effectué des patrouilles au terminal 2E et 2F et sont intervenus sur différents bagages abandonnés, mais ont aussi porté secours à une personne blessée au bras gauche par un escalator. D'après les réservistes volontaires, les relations active-réserve ont été bonnes et la mission a permis de faire connaître cette réserve opérationnelle qui a pu projeter 3 groupes, soit une petite section.
La mission Vigipirate Paris est éprouvante mais tous ont pu s'adapter au rythme patrouille-repos et ainsi participer à la mission du régiment.
Tous sont prêts à être de nouveau projetés, ce qui sera le cas d'un groupe de combat pour le Vigipirate de fin janvier 2011...


Gazette des palmiers septembre 2010 (140)

Par le Canonnier VAN GAVER

Prépa OPS vigipirate pour la 5ème batterie

«En garde !»
«Roulade avant !»
«Chute arrière !»
Après un hiver rude, ce jeudi 29 avril le soleil est de retour au 54... les cigales (insigne de la B5) aussi !
Car au fin fond de la zone du quartier Pradère on peut rugir les réservistes de l'Unité d'Intervention de Réserve (UIR) du 54ème régiment d'artillerie. Ce sont les 20 réservistes de la 5ème Batterie qui ont suivi avec enthousiasme la première des trois préparations opérationnelles de 4 jours en vue d'être projetés à Paris pour Vigipirate.

Au programme, un volume important de TIOR, car tout soldat peut être confronté à des situations tendues dans le cadre de sa mission, et doit toujours garder l'ascendant et pouvoir soutenir ses camarades fonctionnaires de police.
D'autres aspects de la mission Vigipirate ont été revus par l'UIR pour se préparer à cette mission. Ainsi, le PSC1 a été "recyclé" par le maréchal des logis-chef Abdallah vendredi matin. En effet, par leur présence dans des lieux à forte concentration humaine, les patrouilles peuvent intervenir rapidement. Elles deviennent alors le premier maillon de la chaine des secours où chaque minute étant précieuse, l'efficience militaire a toute sa valeur.
Par ailleurs, pour faire face à tout type de danger terroriste, l'adjudant Dorr, adjudant d'unité en BCT2, a dispensé un cours sur le risque NRBC particulièrement axé sur l'ANPVP, complétant ainsi l'entrainement régulier de la 5ème Batterie sur ce danger. Des notions de droit adapté à Vigipirate ont été présentées par le Lieutenant Trinh, officier juriste du régiment, pour que les soldats projetés aient conscience de l'environnement juridique dans lequel ils vont évoluer.
Enfin, du Drill ISTC a été dispensé par l'adjudant ® Marie, moniteur ISTC, pour réactiver les acquis du module Alpha. Cette instruction a été complétée par un module PROTERRE adapté à la mission Vigipirate.
La diversité de la réserve opérationnelle fait sa force. Chaque homme peut apporter son savoir-faire, à commencer par les anciens militaires d'actives venants de nombreuses armes. Mais les compétences civiles sont aussi précieuses. Ainsi des policiers (4 personnels présents) ou du personnel employé dans le domaine de la sécurité ont pu faire partager leur précieuse expérience de terrain en matière de techniques d'interpellation et de réactions adaptées face à des situations auquel un militaires n'est pas forcément bien préparé.
Chaque femme et chaque homme de la 5ème batterie sert son pays discrètement mais néanmoins activement car "ad serviendum immodice agit"1. Les réservistes sont à l'image concrète du soutien et du lien entre les Français à leurs armées.

1 : Pour servir, elle s'active sans réserve


VAR Matin du 9 mai 2010

Par J.M.

L'armée a encore de la réserve

A l'occasion de la journé nationale du réserviste, Hubert Falco était, hier, dans les locaux de l'AGPM pour faire la promotion de cette forme d'engagement

"Engagez-vous." C'est en substance le message qu'a voulu faire passer, hier, Hubert Falco, secrétaire d'Etat à la défense et aux Anciens combattants à l'occasion de la journée nationale du réserviste.
Avant de terminer sa journée sous l'Arc de Triomphe à Paris, pour raviver la flamme du soldat inconnu, le secrétaire d'Etat était le matin sur ses terres, à Toulon, dans les locaux de l'Association générale de prévoyance militaire (AGPM).
Une visite qui ne devait rien au hasard puisque l'entreprise est l'une des premières à avoir signé, en 2006, une convention Défense-entreprise qui facilite, pour ses employés, les conditions d'accès à la réserve.
"Avec la professionnalisation, cette composante des armées est plus que jamais indispensable. a plaidé Hubert Falco.Nous allons donc encore renforcer la legislation pour permettre son développement.". Les lois de 1999 et 2006 ont déjà produit leurs effets puisque les engagés opérationnels sont passés, de 1999 à 2009, de 18000 à 58300 individus !
Les nouveaux textes ont permis de "vendre" la réserve aux citoyens, mais aussi d'amadouer les entreprises avec certaines dispositions, fiscales notamment.

De nouveaux profils
Cette hausse significative des efectifs s'est également accompagnée d'une évolution notable des profils des candidats.
Plus jeunes (la moyenne d'âge est de 37 ans), ils n'ont plus aujourd'hui nécessairement baigné dans une ambiance militaire avant de se lancer. Vous l'ignorez, mais votre boulangère ou votre garagiste, mordent ainsi peut-être chaque année la poussière sur des opérations extérieures en Afghanistan ou au Tchad ! Des cas extrêmes, la majorité des volontaires occupant des fonctions beaucoup moins exposées.

Un phénomène amené à se renforcer Autre nouveauté, depuis la disparition du service militaire, l'utilisation de la réserve pour tester sa "compatibilité" à l'uniforme avant d'éventuellement s'engager. Une petite mise en bouche en quelque sorte. L'attrait du drapeau est donc bien réel et les nouvelles dispositions pourraient encore renforcer le phénomène. Notamment dans le Var qui, avec 1929 réservistes opérationnels, figure parmi les tours premiers départements de France en terme d'effectifs.

Réservistes dans le Var
En terme d'effectifs, le Var se situe dans le peloton de tête des départements français avec 1929 réservistes opérationnels.
Sans surprise, la Marine arrive largement en tête avec 848 volontaires. Elle est suivie de l'armée de terre (453), de la gendarmerie (448), des Services de santé des armées (173) et, plus marginal, de la Direction générale de l'armement (6) et du service des essences des armées (1).
L'armée de l'air, elle, ne compte aucun réserviste dans le département. Cette physionomie ne correspond pas à la réalité nationale largement dominée par la gendarmerie qui capte plus de 50 % des effectifs.


Deux formes d'engagement

- La réserve opérationnelle représente le gros des troupes
avec 58300 réservistes en 2009. Comme son nom l'indique,
il s'agit d'effectuer les mêmes missions que l'active à raison
d'une vingtaine de jours contre une indemnisation (selon le
grade, 50 à 80 € par jour, net d'impôt), les employeurs sont
tenus de libérer leurs salariés réservistes cinq jours par an.
Au delà, il est parfois nécessaire de "sacrifier" quelques congés.

- La réserve citoyenne a pour but de renforcer le lien entre
nation et forces armées. Ces bénévoles (environ 2500)
participent à des actions d'informations ou de sensibilisation.


Voix de la Haute Marne, du 6 mai 2010

Plus de 1 200 réservistes au pied de la Croix de Lorraine

Pour la première fois dans la région, un grand rassemblement de plus de 1 200 réservistes français et étrangers est organisé les samedi 8 et dimanche 9 mai à Colombey-les-Deux-Eglises. [...]

Le nombre de militaires diminue, 54 000 postes se sont trouvés supprimés alors que les missions subsistent. De ce fait, un transfert de ces missions s'opère à la Réserve et le recrutement de réservistes directement dans la société civile est permanent, voire de plus en plus important. [...] Des partenariats entreprises-défense encouragent les entreprises publiques ou privées, qui s'investissent pour leurs salariés réservistes.


Dossier Web (2008)

Gros plan sur Vigipirate

Gares, aéroports, quartier de la Défense... À Paris, vous les voyez patrouiller toute l'année, 24h/24. Les militaires de l'armée de Terre, en treillis et fusil d'assaut FAMAS en sautoir, participent activement à la mission Vigipirate de lutte contre le terrorisme. Trois militaires nous expliquent leur mission.

Cliquez sur la photo pour accéder à l'article

Crédits photographiques : CCH Tabone/SIRPA Terre


Gazette des palmiers septembre-novembre 2007 (133)

Par le LCL JADAS, officier adjoint réserve du 54ème R.A.

La journée nationale du réserviste

Le régiment a participé à la journée nationale du réserviste le 29 septembre 2007 en ciblant trois publics :
- le monde de l'entreprise,
- le milieu lycéen,
- la population locale.

Dès le 28 septembre, le régiment accueille les chefs d'entreprise et d'établissement pour leur faire connaître cette composante ainsi qu ela contribution qu'elle peut apporter au régiment (projection intérieure, missions Proterre, renfort de spécialistes...).

Sur le thème "la réserve opérationnelle et l'entreprise" en partenariat "gagnant gagnant", les différents responsables ont pu découvrir les nombreuses qualités de la réserve opérationnelle.

Après une présentation des matériels majeurs du régiment, cette matinée s'est acchevée par un repas où de nombreux échanges ont permis de tisser des liens et de constater que cette journée a été particulièrement appréciée.

Le lendemain, sur la place de Six-Fours-les-Plages, l'ADC VONNER, réserviste, présentait les matériels MISTRAL, PAMELA, VAB T20/13 aux habitants de la commune. Cette prestation a connu un beau succès et un grand intérêt auprès du public.
Rendez-vous est pris pour l'année prochaine en espérant une date plus adaptée au rythme des différents organismes confrontés à la reprise après la période estivale.


Gazette des palmiers juin-juillet-août 2007 (132)

Par le LTN FILIPPINI

P M D

En 10 jours de PMD, les jeunes qui avaient été confiés à l'adjudant-chef VONNER se sont transformés en véritables soldats.

Marche, combat, tir, débarquement de Zodiac et assaut sur les plages de Saint-Mandrier puis Bivouac à la batterie Fort Peyras. Voilà le programme !!!
Le stage s'est déroulé sur les chapeaux de roues et les cadres d'active et de réserve se sont donnés sans compter. Demandez donc à l'adjudant HAUTFRAY...


VAR-MATIN du 15 juillet 2007

SIX-FOURS

Défilé motorisé des sapeurs pompiers suivi des porte-drapeaux des associations patriotiques, des "Cadets" de l'école des JSP, des représentants du 54è Régiment d'artillerie et des édiles. Deux gerbes au nom de la municipalité et des Médaillés militaires ont été déposées au monument aux Morts.


Par le LTN CHAUVET, Chef de section PMCo 2006

La Préparation Militaire Commando
Le 9 juillet 2006, jour de la finale de la coupe du monde de football, de jeunes volontaires sont accueillis au quartier afin de suivre une préparation militaire commando.

Le 10 juillet, circuit arrivé : coupe de cheveux, perception du paquetage et mot du chef du BOI, pas de différence entre une préparation militaire et une instruction militaire initiale, exceptée la durée...
Le programme de cette PMCO a permis de faire vivre une première expérience militaire aux jeunes volontaires.

Durant deux semaines, chaque jour, sports, techniques commando et instruction militaire ont été au programme : TIOR, franchissement, marches, escalade, parcours nautique, combat du trinôme, kayak... mais aussi ordre serré, règlement et chant.
Le programme fut dense et la deuxième semaine notamment fut rude pour nos stagiaires.

Qui sont ces volontaires ? Au nombre de 26, âgés de 16 à 24 ans, 6 jeunes filles et 20 garçons s'orientent vers un engagement dans l'armée de terre, 14 comme EVSO, 3 comme officiers. A noter que 9 stagiaires visent l'infanterie. Souhaitons qu'ils aient changé d'avis.
Pour cela, un des objectifs de cette préparation militaire est de confirmer l'intention et l'aptitude de ces jeunes à l'engagement.
Tous ont apprécié leur passage dans notre régiment, surtout l'aspect physique et la rigueur de la discipline.
L'esprit de camaraderie présent tout au long du stage fut aussi une découverte pour ces jeunes lycéens...

Le personnel d'encadrement, à base de volontaires de la 2ème Batterie et de réservistes de la 5ème batterie, a favorisé à la fois un commandement rigoureux et une instruction de qualité de cette section de jeunes volontaires particulièrement motivés.


Publication perdue dans les méandres de la gazette du régiment...

Par les élèves PMC Polanco & Lassiaz

SECTION REY, TOUJOURS PRET !

Nous sommes arrivés le dimanche 10 juillet, accueillis par notre futur encadrement. Nous n'étions pas une section mais un groupe disparate venant de tous les horizons. Puis, la machine fût mise en route dès lundi avec la perception du paquetage et ce n'est que lorsque l'on a porté pour la première fois le treillis et lassé nos rangers que nous nous sommes sentis moins étrangers dans ce quartier.

En fait, tout nous paraissait venir d'un autre monde : les bâtiments, les hommes, le calme... Et nous, en tant que civils, nous avions la place du spectateur lointain. Mais la préparation au terrain, les cours, l'ordre serré nous ont fait oublier cela. Nous n'avions tout simplement pas le temps d'y penser.
Vint alors l'aspect le plus passionnant de la vie militaire : le terrain. Dès le 13 juillet, la section PMC prit la direction du camp de Carpiagne. Le chemin fut court mais périlleux à bord d'un GBC, en se tenant comme on pouvait, mais la force d'inertie était la plus forte, surtout lors des freinages.
Durant cette préparation militaire, tout était matière à instruire les élèves. Donc nous avons appris à monter des tentes modulaires, à construire une zone de feuillet. Nous pouvons dire que nos douches, nos tentes et nos feuillets étaient dignes d'un état-major de campagne, du 5 étoiles en matière de confort sur le terrain.
Toutefois, le terrain était entrecoupé de visites occasionnelles dans les vraies douches du régiment de Carpiagne.
De plus, les journées des élèves étaient bien remplies, l'inactivité n'étant pas le mot d'ordre, bien au contraire. La théorie s'appliquait au combat sur le terrain. Les cours étaient clairs, de manière à ce que même ceux qui ne connaissaient rien à l'armée y comprenaient tout. Ainsi, le maniement du FAMAS n'a plus de secret pour nous. Le 5.56 est devenu notre plus fidèle copain, ainsi il ne nous quittait plus, au coucher comme au lever, au petit déjeuner comme au feuillet.
En dehors des cours théoriques, nous avions de l'instruction sur le terrain : combat, dynamique et statique, procédures TRANS, les tirs, les marches et bien sûr l'ordre serré.
Nos journées étaient longues, nous accumulions la fatigue mais cela ne nous empêchait pas de faire des soirées cohésion, tout cela entretenant l'esprit de convivialité et des gages de camaraderie.
Nous remercions notre encadrement de nous avoir soutenus dans nos épreuves et de nous avoir appris à nous surpasser tant physiquement que moralement.
Nous pouvons conclure que la PMC est un excellent moyen de découvrir l'armée de terre, sous de nombreux aspects et ce par l'immersion.


Article Gazette des palmiers juillet-août 2005 (121)

Par le MCH PEREZ, 1ère Section

LA B5 A CARPIAGNE

Arrivée au quartier Vassoigne le vendredi 3 juin à 5 heures, de bonne heure et de bonne humeur.
Après la perception du matériel, le départ a lieu à 7h pour rejoindre le 1-11° cuirassier de Carpiagne où nous attendaient déjà les précurseurs. Nous remercions les instructeurs du 1-11° cuirassier pour la visite des simulateurs de chars Leclerc, d'une réalité impressionnante.
Dans la foulée nous suivons une révision sur la topo et une petite marche nous remet en condition tout en nous permettant de rejoindre l'aire de bivouac.
Pour ne pas perdre la forme, le réveil du samedi fût sonné à 5h30, afin de pratiquer un parcours d'obstacle dès 6h30 avant la grosse chaleur. De retour au bivouac, après démontage des tentes, nous nous sommes préparé à un exercice combat d'une durée de 24 heures.
13h : début des hostilités : le 1er groupe a pour missions successives de reconnaître, surveiller et tenir un point pendant que le 2ème groupe monte et gère un point de contrôle.
Dans la nuit, après plusieurs accrochages, les deux groupes ont eu un court moment de répit. Au petit matin, l'assaut final a eu lieu et des prisonniers ont été fait de part et d'autre ce qui a entraîné un échange quelques heures plus tard sur la zone du check-point. Malgré l'ambiance tendue, diplomatie et négociation évitent les dérapages malheureux.
Le FINEX tombe en milieu de matinée et le retour au bivouac nous permet une remise en conditions avant le retour pour Hyères. C'est ce que l'on appelle un week-end bien rempli.


Article Gazette des palmiers juin 2005 (120)

Par le CPC LOISEAU, 1ère section de la 5ème Batterie

LA PATAGONIE - "EXPEDITION TERRE DE FEU 2005"

Un projet entamé depuis cinq ans vient de se terminer. Nous rêvions d'explorer les canaux de la terre de feu.

Du 10 avril au 6 mai 2005, nous nous sommes rendus en Argentine à Ushuaïa où nous avons monté notre matériel pour nous rendre sur la rive sud du canal Beagle appartenant au Chili. Nous pénétrons dans la ville de Puerto William qui se trouve être la ville la plus australe au monde (3500 habitants dont 1500 militaires) : Nous étions équipés d'un kayak démontable identique à ceux qu'utilisent les commandos de notre armée.
Nous avons du négocier sur plusieurs jours notre itinéraire avec les autorités militaires, qui ont tout pouvoir sur la zone. Ces derniers nous ont supprimé une partie de nos objectifs dont celui du Cap Horn. Ils exigeaient de nous un bateau d'assistance et un téléphone satellite (trop chers pour notre budget !). En revanche, une fois leurs responsabilités envers notre projet dégagées, l'armée chilienne nous a assisté à chaque fois qu'elle l'a pu. Nous remercions d'ailleurs à ce sujet le sergent Fuentes de Puerto William, Christian et Tommie du poste avancé de Navarino. Et surtout Christian Miranda et sa famille, qui d'un petit poste perdu à la croisée des canaux ouest du canal Beagle nous a remonté le moral au moment où celui-ci en avait le plus besoin.
Nous avons donc pénétré ces canaux de Patagonie vers l'ouest à contre vent et contre courant, sous la pluie, le vent, la neige...
Nous avons exploré les fjords qui se finissaient par d'impressionnants glaciers se jetant dans la mer. Nous nous sommes sentis ridiculement petits lors de ces franchissements de zone où les montagnes de la cordillère des Andes nous bordaient à gauche et à droite et semblaient se refermer sur nous lorsque notre regard pointait l'horizon. Nous étions venus pour le sport mais ces terres nous ont données toute une série de leçons d'humilité qui auront transformé notre raid en chemin initiatique.
Nous avons croisé une faune animale impressionnante et peu sauvage : otaries, lions de mer, dauphins australs. Et, sensation garantie, notre route a rencontré celle d'un orque alors que nous étions à quarante minutes du bord sud du canal à l'un des endroits le plus large de ces mers intérieures.
Excepté les courageux gardiens de phare de l'armée chilienne et leurs familles, nous n'avons croisé d'autres hommes que dans ces anses de sécurité où les rares voiliers qui parcourent la zone se regroupaient pour attendre le passage des gros temps et tempêtes qui foisonnent dans le secteur. Ces skippeurs de bateau au palmarès incroyable ont été nos seuls contacts humains.
Après trente-cinq jours d'expédition, nous sommes retournés en Argentine afin de refaire notre tour de ceinture abdominale à coup de viande locale et de confiture de lait !
A plusieurs reprise, le statut de soldat à temps partiel nous a simplifié les contacts avec les militaires chiliens. Ces derniers nous ont laissé un excellent souvenir par leur gentillesse et leur aide gratuite !


Article Gazette des palmiers avril-mai 2005 (119)

Par le MDL DOPFFER

LA MISSION RECONNAITRE

Les 30 avril et 1er mai, la 5ème batterie du 54ème Régiment d'Artillerie s'est réunie pour une nouvelle période d'activité.

Si l'entraînement au tir (famas + PA) a constitué la trame principale du week-end, le champs de tirs de La Maunière a vu, à ses portes, se dérouler de nombreux exercices et instructions. La mission "reconnaître" a été travaillée de façon intensive sous l'oeil avisé d'une section commandement et instruction bien fournie.
Le procédé "tenir un point de contrôle" a été également révisé, laissant apparaître à chacun combien les individus contrôlés peuvent être imprévisibles et retors.

La journée du dimanche a débuté par un rapide petit-déjeuner suivi dans la foulée -c'est le cas de le dire- par de la course à pied. Un match de volley acharné, d'un niveau technique insoupçonné, en a laissé plus d'un les bras meurtris par sa longueur, la décision finale se jouant sur un seul petit point d'écart.
Tir PA, cours de transmissions et contrôles de connaissance ont aussi émaillé la journée, sous forme d'ateliers en petits groupes propices à un apprentissage ou des révisions efficaces.

Au total, la 5ème batterie aura mené à bien une période combinant avec avantage instruction et "drill", dans laquelle chacun aura pu puiser dans de bonnes conditions ce dont il avait besoin pour se perfectionner.


Gazette des palmiers avril-mai 2005 (119)

Par le "Major" ou plutôt le CBA BIRIEN

BRUNSSUM


Mais c'est quoi Brunssum ? Telle fut ma première question...

Ma deuxième interrogation a été :
To be or not to be ?
Question primordiale : car tout ce que j'allais faire et vivre pendant plus de cinq mois à Brunssum se passeraient en Anglais. Tout d'abord dans mon travail : j'étais officier au J2 (renseignements) du JFC Brunssum (Joint Force Command), l'un des trois commandements "opératifs" - avec le JFC Naples et le JHQ Lisbonne (Joint Headquarters). Le JFC Brunssum assure actuellement le commandement de l'opération en Afghanistan (FIAS/ISAF, Force Internationale d'Assistance et de Sécurité/International Security & Assistance Force).
La Mission Militaire Française de Brunssum est petite par sa dimension (une quinzaine de membres) mais grande par sa cohésion et son dynamisme, sous la houlette actuelle de l'énergique Général VOUTE. La MMF représente l'EMA auprès de l'état-major et sert d'interface avec l'ensemble des états-majors d'armée ou opérationnels français. La MMF se doit aussi de "montrer le pavillon" en toute occasion et notamment aussi lors des activités sociales et protocolaires.
Les contacts durant ma mission ont été marqués d'amitié et de respect envers les nombreuses nations qui composent l'état-major de Brunssum : par exemple dans mon bureau, le Français que je suis côtoyait des Polonais, des Grecs, des Allemands, des Norvégiens, des Danois, des Tchèques, des Slovaques, des Néerlandais, des Américains, des Belges etc. et croyez moi, les entretiens de travail ou d'agrément en Anglais - le Français étant très peu parlé - étaient des plus chaleureux et des plus constructifs et ceci malgré nos différences. Il est toujours gratifiant de représenter son pays à l'étranger et cette mission dans cette superbe structure de l'OTAN m'a permis de découvrir que l'union faisait la force mais que pour y arriver, beaucoup d'énergie et de bonne volonté devaient être déployées.

Brunssum est une petite ville d'environ 30.000 habitants, elle est située :
à 10 mn de la frontière allemande et de la base AWACS (vraiment de magnifiques avions) de l'OTAN de Geilenkirchen,
à 45 mn de Liège (Belgique), à 3 heures de Lille et à 30 mn de la fameuse ville de Maastricht (capitale de la province néerlandaise du Limbourg dite des trois frontières) tout ceci pour vous dire que Brunssum est vraiment en plein coeur de l'Europe et cela me permettais de "faire trois pays" dans la même journée... regardez sur la carte la forme si particulière de cette province "coincée" entre l'Allemagne et la Belgique.
A chaque fois que l'on parle de la Hollande on pense souvent aux aspects traditionnels de ce pays, comme la reconquête de la terre sur le Zuiderzee, les moulins à vent, les bovins dans les riches pâturages, les champs de tulipes, les villes accueillantes avec leurs canaux et leurs églises, c'est pourtant vrai et... cependant la réalité est toujours plus riche :
La population des Pays-Bas est parmi les plus denses du monde, avec 15 millions d'habitants sur seulement 40 000 Km2 mais cela ne se voit pas tant le pays est vert, et je dirais écologiquement vert : Le respect de la propreté, du code de la route, les nombreux cyclistes et leurs innombrables pistes cyclables. Environ la moitié du pays se situe au-dessous du niveau de la mer (record de moins 7 mètres sous le niveau de la mer à Rotterdam, le point le plus haut étant de 300 mètres). Les Pays-Bas (pays qui porte bien son nom !) sont une des nations dont le territoire s'agrandit encore (en gagnant sur la mer). Le climat se caractérise par son instabilité et j'ai pu le constater, le beau et le mauvais temps surviennent en toutes saisons (mais surtout le mauvais temps (sic)).


Gazette des palmiers avril-mai 2005 (119)

CHALLENGE ANORAA

L'Association Nationale des Officiers de Réserves de l'Armée de l'Air a organisé le samedi 12 mars 2005 un challenge sportif dans la région toulonnaise avec le soutien du 54ème Régiment d'artillerie. Cette journée était ouverte aux réservistes opérationnels de tout grade et de toutes les armées.

Le challenge comportait 5 épreuves : Parcours d'orientation de Belgentier à Cuers se terminant par un brancardage chronométré, tir au pistolet et fusil à air comprimé, lancer de grenades inertes et atelier de lecture de carte.
La B5 a présenté deux équipes face à des personnels de l'armée de l'air, de la gendarmerie ou encore de la marine.
Les personnels de la B5 participants à toutes ces épreuves furent l'ADJ GARCIA, l'ADJ BENMIHOUB, le MCH MARCELIN, le MDL LEDUC, le MDL ORTIZ et le CAN ROUX.

A 18 heures, les résultats furent proclamés au quartier Pradère et les réservistes du 54ème se classent plus qu'honorablement :

  • 1er au lancer de grenade
  • 2ème en course d'orientation
  • 2ème en lecture de carte

  • L'équipe de l'adjudant GARCIA termine 2ème au général.
    Un apéritif de cohésion clôtura la journée en présence du second et des hautes autorités régionales.

    Merci au Commandant (R) Jean FONTANAUD, Président de l'ANORAA/VAR, et son équipe pour l'organisation exemplaire de cette journée.


    Article Gazette des palmiers de mars 2005 (118)

    Par le LTN CHAUVET, 2ème Section B5

    LA 5° BATTERIE A L'INSTRUCTION

    Les 18, 19 et 20 mars, les sections de combat de la 5ème batterie du 54ème Régiment d'Artillerie se sont entraînées à leurs missions PROTERRE sur le terrain. Cet exercice, effectué à la Navarre, avait pour but l'entraînement aux missions "Reconnaître" et "Surveiller" et au procédé "Tenir un point de contrôle".

    L'élément précurseur ayant installé le campement la veille, l'ensemble du personnel, après avoir participé aux couleurs régimentaires, a perçu armement et transmissions pour ensuite faire mouvement le vendredi 18 mars sur la Navarre.
    La matinée du vendredi a été consacrée à l'entretien du "lien Armée Nation" au bénéfice de l'établissement scolaire de la Navarre qui nous permet de profiter de ses installations pour réaliser une partie de nos exercices. Elle fut également l'occasion de remettre la médaille de bronze de la défense nationale au LTN CHAUVET, MCH MARCELIN ainsi qu'au MDL ORTIZ.
    L'après-midi du vendredi et la matinée du samedi ont été consacrés à l'instruction individuelle, de niveau équipe et de niveau groupe dirigée une fois de plus par la Section Instruction dont les cadres expérimentés peuvent, à chaque période, transmettre les savoir-faire opérationnels acquis durant leur service dans l'armée d'active.

    Poursuivie par un contrôle opérationnel à partir du samedi 14h00 au dimanche matin 10h00, qui a permis de tester :

      1. la connaissance des MICAT
      2. les réactions aux différents incidents
      3. l'aptitude de la batterie à durer sur le terrain
    Cette période a confirmé l'amélioration du niveau général des chefs de groupe et des chefs d'équipe tant le bilan de l'exercice paraît positif sur le plan théorique (connaissance des actes élémentaires, compréhension à tous les niveaux des missions) que pratique (réactions aux incidents).

    Un merci aux Sections de Commandement et d'instruction qui ont permis aux Sections de Combat de s'entrainer à remplir leurs missions opérationnelles, concourant à la montée en puissance de la batterie.


    Article Gazette des palmiers de février 2005 (117)

    Par les MDL SANTI ET LEDUC, Chefs de groupe de la 1ère Section

    LA S1 RECONNAÎT

    Le week-end du 15 et 16 janvier, 26 personnels de la 5ème Batterie étaient convoqués par le CNE SOREAU, commandant d'unité.

    Le samedi matin, après l'arrivée de tous les personnels à 6h30, la 1ère Section de la B5 était déployée sur le site de la Navarre afin de travailler la Mission du groupe Reconnaître.
    Aux ordres du LTN LISSORGUES, Chef de Section, la S1 a mené cet objectif au travers de divers ateliers tous plus ludiques les uns que les autres. Sous la houlette des cadres instructeurs du LTN GEA, la journée du 15 fût consacrée à des exercices au niveau groupe : reconnaissance de points particuliers avec appui ANF1. Le 16, c'était au tour de la section à part entière de faire ses preuves, avec comme objectif de reconnaître plusieurs points stratégiques susceptibles (dans le thème tactique) d'abriter des éléments ennemis.
    Cette activité de deux jours fut l'occasion de remettre officiellement le galon d'adjudant aux chefs BENMIHOUB et CARLIER par le CNE SOREAU devant la Batterie rassemblée. Cette remise de galons fût aussi l'occasion d'un moment de convivialité à la belle étoile le samedi soir, juste avant de poursuivre les différentes instructions.
    Les prochaines périodes auront lieu les 26 et 27 février pour la 2ème section avec sur le même thème avec au final l'objectif de réaliser un exercice à l'échelle de la batterie au cours du mois de mars.


    Article Gazette des palmiers de novembre 2004 (115)

    Par le MCH MARCELIN, SOA de la 1ère Section B5

    Une activité terrain du point de vue d'un armurier-munitionnaire.

    La cinquième batterie a rejoint du 11 au 13 novembre son régiment, déjà en campagne sur le plateau de Canjuers. Le but principal de cette activité était la restitution de la mission RECONNAÎTRE, complétée par des tirs nous permettant de profiter de l'espace offert par ce vaste site.

    Pour ma part, quelque temps auparavant, mon commandant d'unité m'informait des responsabilités qui m'incomberaient pour cette période : Armurier et munitionnaire de la batterie à Hyères comme au bivouac. Aucun souci à mes yeux car ces deux fonctions ne sont pas si complexes !
    Mais les surprises viennent rapidement bousculer mes certitudes : dès mon arrivée, il me faut le soutien du MCH AUGER dans une armurerie fraîchement réorganisée. Elle m'explique le nouveau protocole des perceptions et des réintégrations qui impliquent, et cela est justifié, encore plus de rigueur, principalement lorsque l'unité est en manoeuvre.
    Arrivé à Canjuers, je prends connaissance des horaires du lendemain : 07h00 : Perception d'armement pour l'unité, sous mes ordres ; 07h30 : Perception des munitions auprès de l'ADC LLOANCI à quelques kilomètres d'ici. Autant dire que je vais être au four et au moulin !
    De plus, comme nous sommes venus en bus, il me faut percevoir un véhicule tactique. Me voilà donc également conducteur de TRM... Cependant, je parviendrai rapidement à "m'alléger" de cette charge. Donc je cours, pour mon unité, afin de rester à l'heure et qu'ainsi nos trois jours soient couronnés de succès. J'optimise le moindre déplacement. Je fais d'une pierre trois coups : perception de munitions, réintégration et prise du rendez-vous suivant.
    De plus, chaque soir, je prépare le cahier de perception du lendemain (34 armes numérotées et attribuées), ce qui doit me permettre de ne pas faire attendre ma section.
    Je participe aussi à la mission de combat, bien sûr : dernières directives pour un groupe en reconnaissance de point isolé, présentation des grenades à main d'exercice et la nuit est déjà là. Après un court repas, l'exercice de combat de nuit est lancé : Reconnaître un axe. Dans le froid, nous serons face à un ennemi rapide et discret dans ses actions de harcèlement. La progression est lente, on entend les rafales de FAMAS d'une prise à partie au loin, les partisans capturés nous ralentissent mais le moral demeure, la fraternisation porte ses fruits et les jeunes recrues sont déjà en passe d'intégrer les actes réflexes du fantassin.
    Je réalise enfin que toutes mes fonctions me permettent de demeurer au coeur de la manoeuvre, depuis la séance de tir pyrotechnique jusqu'à la séance de tir FAMAS en passant par les exercices de combat. Cela vaut bien un peu plus de fatigue que les autres et cet article pour raconter cette activité qui nous a permis de vivre au coeur du 54 en manoeuvre et ainsi de côtoyer les autres batteries présentes au camp, en particulier la BAS, la BO et la B4. Nous avons tous beaucoup apprécié leur soutien et leur aide pendant ces trois jours. L'année prochaine, nous ferrons encore mieux et nous participerons au rallye !

    Article Gazette des palmiers de octobre 2004 (114)

    Par le SLT CHAUVET

    Concours de tirs

    L'association des officiers de réserve de Fréjus Saint Raphaël a organisé le samedi 2 octobre un concours de tir sur le champ de tir du 21ème RIMa. Ce concours était ouvert aux associations de réservistes officiers, sous-officiers, militaires du rang et réservistes opérationnels.

    Après accord du Commandant d'unité, le capitaine SOREAU, une équipe de la 5ème batterie du 54ème RA fut constituée avec le lieutenant REY, le sous-lieutenant CHAUVET et le sergent-chef BENMIHOUB.
    Le samedi à 7 heure 30, l'équipe du 54ème RA se regroupe au musée des Troupes de Marine et se dirige en convoi vers le champ de tir guidé par le chef ancien des TDM et du 21.
    L'équipe du 54 effectue les différents tirs :
  • pistolet 22LR à 25 m précision et vitesse
  • carabine 22LR 50 m précision en position couché, à genoux et debout.

  • Nous sommes un peu surpris par ces armes qui sont très sensibles au niveau de la détente.
    Les épouses sont elles aussi de l'opération et participent au concours de tir "amazones", alors que les enfants effectuent un tir d'initiation.
    A 13 heure les résultats sont proclamés au cercle du 21ème RIMa et les réservistes du 54ème RA se classent plus qu'honorablement :
  • 1er par équipe au combiné pistolet et carabine
  • 1er par équipe au pistolet
  • Le lieutenant REY est classé second en individuel au pistolet et au combiné

  • Même les épouses se distinguent, elles se classent troisièmes !
    Un repas de cohésion clôture le concours dans la bonne humeur...
    Merci au Commandant (R) Pierre SERRANO et à l'AOR de Fréjus pour l'organisation sans faille de cette compétition.

    Félicitations aux participants pour ces brillants résultats qui font honneur à la B5 et au régiment.


    Article Gazette des palmiers de septembre 2004 (113)

    La 5ème batterie à l'honneur de la FMIR 2004 de la RTSE

    La session 2004 de la Formation Militaire Initiale des Réservistes, sous-officiers de la RTSE s'est déroulée du 5 au 23 juillet 2004 au sein de la 5ème compagnie (Compagnie Stéphane) du 135ème BCA de Chambéry.

    Cette formation est destinée à donner aux nouveaux maréchaux des logis et sergents issus du civil les bases comportementales et militaires correspondantes à leur fonction dans leurs unités respectives. La section FMIR (composée de 26 personnes) commandée par le LTN (CR) BOUVIER a suivi pendant 19 jours un programme de formation intense et de qualité. En moyenne 4 à 5 heures de sommeil par jour, réduites à 0 lors des exercices de combats de nuit. Du sport "alpin" c'est à dire avec du dénivelé, des marches de nuits alpines, du tir, de la topo... Sept MDL de la 5ème Batterie du régiment ont suivi cette formation et ont très bien défendu les couleurs de notre régiment. Soulignons en particulier l'excellente prestation des MDL BOULOGNE et LEDUC qui se sont classés respectivement premier et troisième de la formation, devançant ainsi des réservistes issus de régiments illustres (2ème REP, 1er REG, 1er RCP...).
    L'abnégation du MDL VEYRIEREAS, épouse AUBLANC qui, malgré une importante déchirure musculaire, a absolument tenu à terminer la formation, mérite également d'être remarquée.
    Félicitations à tous pour leur dévouement, les qualités militaires et personnelles dont ils ont fait preuve pour porter haut les couleurs de notre régiment, montrant encore une fois la qualité des hommes et des femmes de la 5ème batterie.


    Par le SGT LEDUC

    La 5ème batterie et le 60ème anniversaire du débarquement de Provence

    Le 15 août 2004, les côtes de Provence voyaient le déploiement d'une flotte organisée autour du porte-avions Charles De Gaulle pour les commémorations du 60ème Anniversaire du débarquement de Provence du 15 août 1944 (opération Dragoon).

    Le 54ème R.A. y participait sous la forme d'une section PROTERRE de la 3ème Batterie dans le cadre d'une mission VIGIPIRATE aux environs de Hyères et aussi par la présence de réservistes de la 5ème Batterie.
    La Direction des Réserves de l'Armée de Terre, en relation avec l'Union Nationale des Officiers de Réserves, a mis en place dans un délai très court une délégation d'accueil et d'aide aux vétérans, essentiellement d'Afrique noir et du Nord, arrivant par avion à l'aéroport de Marseille-Marignane. Cette section, mobilisée dans le cadre de la réserve citoyenne, était composée de membres de la FMIR RTSE 2004. Les SGT BOULOGNE, SANTI et LEDUC avaient pour mission, sous l'impulsion du CDT GRENIER (Réserviste de l'Armée de l'Air), d'accueillir, d'aider et de diriger les vétérans arrivant à l'aéroport de Marignane le vedredi 13 août. Le sergent DUCROS avait lui pour mission, pendant 5 jours, sur le site de Saint-Mandrier (lieu de logement des vétérans), de s'occuper de la délégation du Bénin.
    D'autres cadres de la 5ème Batterie, à savoir les ADC VONNER, MUTIN, les MCH CARLASSARE et BENMIHOUB, sous couvert de M. LE DOURAIN, adjoint au chef du protocole du cabinet du Ministre des Anciens Combattants, ont pris en charge d'autres vétérans français et étrangers. Ces délégations bénévoles ont assisté aux manifestations à Cavalaire et à bord du Jules Verne. L'accueil des vétérans a été mené à bien et le personnel de la B5 a reçu les félicitations des vétérans, du commandement de PROVENCE 60 et de l'adjoint au chef de cabinet du protocole du Ministre des Anciens Combattants.
    Cette mission prouve une fois de plus la disponibilité et l'efficacité des hommes et femmes de la 5ème Batterie. Félicitations à eux.


    Week-end d'instruction les 18 et 19 septembre 2004

    38 réservistes de la B5 étaient présents dès 7 heures le samedi, au quartier Vassoigne pour une instruction sur les MICAT et les différentes armes en dotation : PA, FAMAS, FRF2, AA52, 12,7 et la chaîne pyrotechnique simple.

    Fort de quatre salles de cours supplémentaires et d'aides pédagogiques fournies par les BAS et BCL, la journée de samedi a été consacrée aux cours théoriques et instructions techniques. Dimanche à 7 heures la Batterie a monté les couleurs avant de partir en séance de sport. A 9 heures, l'ensemble du personnel s'est transporté à La Maunière pour les tirs FAMAS et PA, et ateliers annexes : combat, restitution des instructions de la veille, OS.
    Ces journées ont été mises à profit pour dispenser une partie de la formation militaire initiale aux nouveaux arrivants, notamment militaires du rang, dont le nombre est heureusement croissant à la Batterie depuis quelques mois. Cette activité, qui se situait exactement dans le cycle d'instruction établi pour les deux années 2004 et 2005, avait pour but de préparer l'activité du mois de novembre à Canjuers, pendant le temps TTA du régiment.

    Le Dauphiné Libéré du 14 Juillet 2004

    LA "FORMATION MILITAIRE INITIALE DES RÉSERVISTES"

    La FMIR concerne les femmes et hommes volontaires pour servir comme sous-officiers, voire, plus tard, officiers dans les unités de réserve de l'Armée de Terre. Pour la zone de défense Sud-Est, c'est le 13e BCA, et plus particulièrement la 5e compagnie, qui est chargée de cette session de trois semaines au programme de laquelle figurent du sport, des cours théoriques, du combat... et très peu de sommeil. A l'issue de leur première semaine, les stagiaires ont participé à la prise d'armes pour la passation de commandement entre le capitaine Orcelet et le capitaine Bellomo.


    VAR-MATIN du 22 janvier 2004

    Passation à la 5e batterie

    La 5e batterie du 54e régiment d'artillerie changera de chef ce vendredi 23 janvier, lors d'une cérémonie présidée par le chef de corps du régiment, le colonel Pierre-Hervé Roche.
    Pendant cette cérémonie, qui débutera à 10 h 30 au quartier Vassoigne, le commandant d'unité descendant, le capitaine Christophe Rochier, remettra le fanion de la compagnie à son successeur le capitaine Christophe Soreau comme pour symboliser le passage de flambeau de cette unité entièrement constituée de réservistes.
    La batterie des réservistes du 54e R.A. compte aujourd'hui près de 105 officiers, sous-officiers et militaires du rang. La majorité d'entre eux sera présente à la cérémonie ainsi qu'aux séances de sport et d'instruction prévues les 23, 24 et 25 janvier au régiment.


    Article Gazette des palmiers de novembre 2003 (104)

    La journée nationale du réserviste, le 25 octobre 2003

    Elle a revêtu une importance capitale en permettant aux différents acteurs que sont la défense, les réservistes et leurs employeurs de croiser leur regard.

    Organisée à l'échelon départemental sous la présidence des préfets, avec la collaboration des présidents des Conseils généraux, des délégués militaires départementaux et des représentants des associations professionnelles et de réservistes, elle vise à sensibiliser les responsables socio-économiques aux enjeux de la Réserve au sein d'une armée professionnelle et à valoriser l'apport professionnel et humain que représentent les réservistes dans l'entreprise.
    A terme, il s'agit d'instaurer une véritable politique de partenariat entre les armées, les employeurs et les réservistes afin de pouvoir utiliser la réserve de manière beaucoup plus souple.
    Plus que jamais, "la réserve, de par son enracinement dans la société civile et par son intime connaissance du monde de la défense, constitue la passerelle irremplaçable entre les armées et la société civile".


    Par le Maréchal Des Logis-Chef MARCELIN

    A bord du Jean Bart

    Jumelée avec le 54° RA depuis 1995, la frégate JEAN BART, basée à Toulon, a accueilli le samedi 18 octobre trente huit officiers, sous-officiers et militaires du rang de la 5ème batterie (U.R.R.P.) pour une visite au coeur de l'arsenal.
    L'officier de permanence qui nous a accueillis nous a présenté le navire : d'une longueur de 140 mètres, il a été mis au service actif en 1991 et compte un équipage d'environ 250 marins.
    Ses quatre moteurs d'une puissance totale de 43 000 CV lui permettent une progression à 30 noeuds (environ 56 km/h).
    Sa mission principale est la lutte antiaérienne. Pour cela, il est équipé du système d'armes TARTAR, de deux rampes armées chacune de 6 missiles Mistral (système SADRAL), tous commandés à distance depuis le Poste Contrôle Opération ainsi qu'un canon de 100 mm en tourelle (système CADAM).
    Mais il peut également participer à la lutte anti-sous-marine par l'utilisation de torpilles (deux lanceurs).
    Ces dispositifs sont complétés par un éventail de radars, sonars et brouilleurs pour la désignation d'objectif, la guerre électronique et aussi, bien sûr, pour la navigation du navire.
    La frégate Jean Bart embarque en outre un hélicoptère de type PANTHER qui, en plus d'être un système d'armes complet, permet l'utilisation de moyens de mesure et d'observation déportés, tant aériens que sous-marins.
    A bord du Jean Bart, l'étroitesse des coursives rappelle la cabine ROLAND. Chacun y a sa place et son rôle, que ce soit en passerelle, au PC sécurité, au PC énergie-propulsion ou en cuisine : rigueur et discipline sont des obligations permanentes et, en outre, tout matériel doit être arrimé. C'est donc l'ordre qui règne à bord. Enfin, tout est présent pour l'autonomie : cantine, bibliothèque, salle de sport, pharmacie, etc.
    Cette concentration d'armement et de matériels technologiques nous laisse admiratifs, nous qui sommes habitués à des matériels plus simples, moins nombreux et utilisés dans de grands espaces.
    En fin de visite, l'excellent accueil réservé aux personnels du régiment s'est conclu autour d'un verre au carré des officiers.


    Article Gazette des palmiers de novembre-décembre 2002 (95)

    Par le Chef de Bataillon BIRIEN

    La journée nationale du réserviste

    Cette journée s'est déroulée pour la première fois ce 20 novembre dans l'arsenal de Toulon. Toutes les armées étaient représentées par du personnel (communication, recrutement...) ainsi que par de nombreux matériels : un aviso, deux hélicoptères, deux motos et trois voitures de gendarmerie. Pour cette manifestation, notre régiment a fourni une CAROL, un MISTRAL et deux véhicules. Avant d'aller plus loin dans la narration de cette manifestation, revenons sur son objectif :
    Faire connaître la réserve et ses réservistes.
    But atteint, en témoigne le reportage au journal télévisé de TF1 à 20 heures le lendemain ainsi que l'article dans Var-Matin.
    But atteint, comme peuvent en témoigner les 300 élèves et leurs enseignants que nous avons vu ou plutôt qui nous ont vus, interrogés, intrigués par cette démarche "citoyenne" qu'est la réserve.
    But atteint lorsqu'aux débats du soir au musée de la Marine, le capitaine ROCHIER (commandant la cinquième batterie) et le soldat PRIOURET ont captivé l'auditoire d'élus et de notables avec des mots issus du vécu, des mots simples où transparaît l'idée de servir son pays...
    Mais surtout but atteint lorsque des personnes se présentent spontanément pour aller plus loin dans la découverte de la réserve au 54e RA.
    Cependant il nous reste du chemin pour compléter nos effectifs (à terme 156 personnels) et pour faire ouvre utile : VOUS qui lisez ces lignes, parlez-en à vos proches...
    (Contacter Madame Jenny 04 94 12 08 26)

    Je tiens à remercier tout le détachement concerné par cette journée, car il symbolise à lui seul par sa mixité (réserve - active - civile) l'union pour son pays.


    Article Gazette des palmiers d'octobre 2002 (94)

    Par le Maréchal Des Logis MARCELIN et l'Adjudant-Chef MUTIN

    5ème Batterie : un pentathlon entre deux orages

    Le samedi 21 septembre à eu lieu le 4° pentathlon Colonel Teyssier d'Albi, nouvelle formule du Raid International Colonel Teyssier permettant aux militaires d'actives et de réserve de tous horizons de se mesurer dans l'enchaînement d'épreuves sportives.
    Arrivés la veille après 7 heures en train via Toulouse, nous sommes accueillis en gare par des personnels de la 5ème Cie du 8° R.P.I.Ma., chargés d'assurer la mise en oeuvre de cet événement. Bulletin d'inscription et dernières consignes sur la journée d'épreuves nous sont distribués avant d'entamer un repas qui se doit consistant et, mets locaux obligent, à base de canard du pays.
    Les 4 binômes que nous présentons font du 54 une des plus importantes délégations.
    Le lendemain, dès 7 heures les épreuves débutent par du tir à 25 mètres au revolver calibre 38 spécial et à 100 mètres au MAS 36. A partir de 11 heures, nous sommes transportés au lac de Rasisse pour les épreuves physiques non-stop.
    200 mètres de natation pour récupérer une embarcation. 2 kilomètres en canoë ou kayak au choix des concurrents. 21 kilomètres topo de cyclathlon (1 VTT par binôme) et enfin une marche commando d'environ 10 kilomètres. Ces parcours sont pour nous l'occasion de découvrir un Tarn vallonné et verdoyant. Moins de 3 heures plus tard, les plus rapides sont arrivés. D'autres équipes mettront plus de 5 heures.
    La chance nous a souri. Deux orages ont ponctué cette journée : la nuit précédente et juste à l'issue de la cérémonie de remise des récompenses. Nous sommes fiers de ramener une coupe pour le tir et une coupe récompensant le participant le plus ancien.
    Nos remerciements vont au COL GUY (CR) organisateur de l'épreuve depuis 1981 ainsi qu'à nos camarades réservistes du 8ème R.P.I.Ma. pour leur parfait soutien logistique.


    Article Gazette des palmiers de juillet-aout 2002 (92)

    Par l'élève PMC MARLIER et tous les autres...

    La PREPARATION MILITAIRE CADRE A L'HONNEUR

    Notre cri de guerre : ODERINT DUM METUANT

    Des jeunes étudiant volontaires (nous... !) ont décidé de sacrifier leurs congés annuels au profit d'une préparation militaire cadre. Nous espérions que cette première expérience militaire nous conforterait dans nos choix de carrière. Ce stage de trois semaines au 54e RA, incluant un séjour d'une semaine en pension complète à Canjuers, fut émaillé de grands moments.
    Si la perception du paquetage marqua notre passage du domaine civil au milieu militaire. Notre présentation au public lors du défilé du 14 juillet permis au plus "mythos" d'entre nous de jouir après moult séances d'ordre serré, de la reconnaissance due au rang militaire. Emotion encore lors des activités plus militaires : le camps de Canjuers avec au programme diverse tirs (FAMAS, FLG, grenade), parcours d'obstacles, course d'orientation et l'inoubliable marche dans les gorges du Verdon et plus encore. Autant de prises de responsabilité accentuées par les expériences de commandement. La cohésion s'est développé au sein de la section aussi bien dans l'effort (lors des activités physiques) que dans le réconfort (la joie d'avoir terminé ensemble une marche éprouvante).
    Soldat de fortune, c'est avec une certaine fierté que nous rejoindrons nos chaumières, exaltés d'avoir accompli, pour un temps, notre rôle de citoyens soldats au sein du 54e RA.
    Nos remerciements vont à l'encadrement de la B5 ainsi qu'à l'ensemble du régiment pour tous les moyens exceptionnels mis à notre disposition lors de cette préparation militaire.


    Article Gazette des palmiers de février 2002 (87)

    Par le Capitaine ROCHIER et le Maréchal Des Logis MARCELIN

    La B5 à l'instruction

    22 personnels ont participé du 18 au 20 janvier 2002 à l'activité d'instruction de la 5ème Batterie.

    La journée de vendredi a débuté par les traditionnelles perceptions, préparées la veille par les ADC LYAZID, BCH VAN CAPPEL et CPL THIKEN. S'en est suivi une séance de tir FAMAS à LA MAUNIERE sous les ordres des CNE DEGRANDCOURT et LTN VIGNOLI, agrémentée d'une instruction transmission et notamment PR4G par le SGT RICOUX. Puis un déplacement sur LA NAVARRE qui accueillait notre bivouac pour deux nuits. Désormais rodés à cet exercice, le montage des tentes modulaires est une simple formalité.
    Les personnels sont prêts avant la nuit pour la mise en route du repas de cohésion, auquel le LTN MONPLAISI a été convié. Les deux barbecues sont vivement appréciés de tous pour tenter d'accumuler un peu de chaleur avant la nuit. Celle-ci s'avère particulièrement fraîche. "A l'heure où blanchit la campagne" il faut alors du courage pour sortir du duvet et le butane a du mal à démarrer.
    Toute la journée du samedi est consacrée à l'exercice combat de CONTROLE DE ZONE : dès l'ordre initial, les trois sections prennent position sur les crêtes OUEST du domaine. L'exercice est l'occasion de mettre en oeuvre les procédures transmissions mais également les ordres tactiques. Les messages sont perfectibles mais le réseau reste dégagé et la permanence radio est assurée.
    A signaler pendant cette activité : le recueil d'un rapace blessé par le tir d'un chasseur à la vue certainement moins perçante que la jeune buse. Cette dernière, qui n'appréciera du tout pas le flash photo, est transportée chez un vétérinaire de SOLLIES PONT. Nous espérons de bonnes nouvelles de l'oiseau.
    Le soleil est couché depuis longtemps lorsque termine l'exercice. La seconde nuit est tout aussi fraîche que la première. Heureusement, dimanche matin, une marche/course topo sur les hauteurs alentour nous réchauffe rapidement.
    Sous le soleil, le démontage du bivouac est tout aussi efficace et nous permet de rejoindre le quartier pour le déjeuner. Nettoyage, réintégration d'une partie des matériels (le restant réintégré le lundi par le trinôme post curseur), débriefing et information sur les activités à venir concluent la journée. Une lettre collective est rédigée à l'adresse de l'adjoint, le LTN BARBAROUX, actuellement en OPEX à SARAJEVO ainsi que pour le LTN CIANO, actuellement en poste professionnel à MAYOTTE.


    Article Gazette des palmiers de novembre 2001 (84)

    Par le Maréchal Des Logis MARCELIN

    La 5ème batterie à Canjuers

    Vendredi 12 octobre : c'est avec un effectif important que la 5ème batterie rejoint le régiment en place depuis le début de la semaine à Canjuers.

    Après deux heures de route, nous arrivons en fin de matinée à la zone de bivouac. Dès l'installation effectuée, deux sections partent en entrainement combat aux alentours immédiats du bivouac : défense d'un point sensible, point de contrôle routier, réduction de résistance isolée, de jour comme de nuit... en utilisant les moyens de transmission et avec l'éventualité NBC.
    Pour certains, c'est la découverte du décor du plateau de CANJUERS : du dénivelé, beaucoup de pierres, une faune sauvage et une végétation mitigée entre garrigue et conifères alpins. Pour les autres, c'est au moins le changement d'air et une activité physique que l'on n'a pas l'opportunité de faire quotidiennement.
    Vendredi à 18 heures se tient une réunion des sous-officiers de la batterie. Autour d'un pot a lieu, sous la présidence du PSO le MAJ SOUCHETTE, la passation de fonction d'adjudant d'unité. L'ADC MUTIN, fidèle à ce poste depuis 1997, cède la fonction à l'ADC LYAZID avec toute notre confiance.
    La journée du samedi est entièrement dédiée à une restitution des connaissances en matière de combat, le matin, et de tirs, l'après-midi. Dans le cadre des missions TTA allouées à la batterie, chacun peut entretenir son aptitude à utiliser son arme de dotation. Grenades OFF et FLG APAV, réelles, sont aussi au programme; au mois de juin, ce fut LRAC 89, FRF2 et d'autres explosifs. A chaque période ses découvertes ! Avec une sécurité maximale et des directeurs de tirs très attentifs, chacun peut se concentrer efficacement sur la cible.
    N'oubliant jamais l'activité sportive pure, nous participons à une course d'orientation mise en place par le service des sports du régiment, sous l'arbitrage de l'ADC VERMONT. Epreuve délicate car il ne suffit pas d'aller vite, mais également de savoir chercher au bon endroit. Sous un soleil de plomb - il est 13 h 30 - chaque binôme dispose d'une heure, une seule équipe atteindra la perfection : 12 balises en 59'34".
    Le soir et une partie de la nuit sont consacrés à une marche topo, prise de contact avec partisans et réduction d'un élément ennemi. Certains sont contents de partir marcher : difficile de dormir avec tous les chants des autres batteries. Quand nous sommes de retour, le bivouac est entièrement endormi et pour nous la nuit est courte.
    Cette période se termine par un dimanche bien rempli : réveil très matinal, tir jusqu'à 10 heures, retour au bivouac, nettoyage de l'armement et à midi, un pot est organisé à l'intention du COL BEMELMANS et d'un certain nombre de cadres du régiment. Le chef de corps a pu ainsi appréhender notre contingent et notre motivation à servir le 54. De retour au quartier, nous réintégrons armements et matériels collectifs.

    Pour terminer, le bilan de ces trois jours est évoqué ainsi que les prochaines activités. Il est presque 20 heures, nous nous séparons, certains ont encore plusieurs heures de route avant de pouvoir se reposer chez eux.
    Dès le lendemain matin, le monde civil nous attend.


    Article Info Réserve décembre 2000 (10)

    Par le Caporal HENNINGER

    Des réservistes en action : Mission "Héphaïstos"

    Durant l'été 2000, de nombreux réservistes ont rejoint les régiments d'active impliqués dans la lutte contre les incendies de forêts qui ont ravagés le Sud de notre pays. Témoignage.

    Nous sommes arrivés le 14 juillet, à 8h30, à la caserne du 54ème RA. Après le briefing d'information sur la mission "Héphaïstos", nous avons été placés sous le commandement du capitaine MORIN. Après la formation de quatre patrouilles de deux véhicules du MAS, nous avons reçu le matériel nécessaire puis nous avons suivi plusieurs séances d'instruction (transmissions, topographie). Pour terminer, nous avons eu l'inévitable revue de paquetage et d'équipement.
    Le message d'alerte est tombé dans la nuit du 14 au 15 juillet : départ le 15, à 6 heures, pour les Bouches-du-Rhône, afin de renforcer l'unité de pompiers de la région d'Aubagne.
    Arrivés sur place, les cadres du MAS se sont réunis avec le commandant de la caserne d'Aubagne pour établir les limites du territoire ainsi que les zones à surveiller, notamment les zones à risques, nombreuses dans la région.
    Le module a ensuite rallié les différents sites, sur lesquels les quatre patrouilles ont à tour de rôle surveillé leurs secteurs respectifs, soit par postefixe, soit en empruntant les différentes routes carrossables de la région, grâce aux véhicules tout-terrain P4, en restant en contact permanent entre elles, par le biais du PR4G, moyen de transmission de nouvelle génération.
    Durant la mission, de nombreux départs de feux ont été signalés par le MAS aux autorités, ce qui a permis à plusieurs reprises aux soldats du feu d'agir rapidement. Les pompiers ont reçu un soutien exceptionnel du MAS, qui pouvait signaler la position quasi exacte des incendies, grâce à l'équipement en sa possession. Les secours étant bien et rapidement informés, et de plus connaissant parfaitement la région, ils savaient de suite où partir et comment y accéder, pouvant ainsi anticiper l'incendie, et se focaliser entièrement sur leur tâche. Tandis que le MAS assure une observation vigilante, il mène également des actions de prévention car les causes incendiaires sont souvent humaines. De ce fait, les hommes du module ont joué un tout autre rôle durant cette mission, en expliquant aux gens, souvent des promeneurs, les règles de sécurité à respecter, mais aussi les risques et les conséquences.
    Après soixante-douze heures sur le terrain, le MAS a regagné son casernement pour poursuivre son instruction et approfondir les problèmes rencontrés, que ce soit en topographie, transmissions ou déplacement en véhicule. Ainsi, un travail plus pointu encore pourra être accompli lors des prochaines missions de l'URRP du 54° RA à laquelle je suis fier d'appartenir.